mercredi 6 janvier 2010

voeux pieux

Et si on effaçait de quelques coups magiques
Tout l'univers avec les mondes qu'il contient
Toutes vies disparues de façon si tragique
Tout ce que les hommes ont pu semer de chagrin

Et qu'on recommence tout depuis le début
Tout l'univers avec les mondes qui l'habitent
Toutes nos vies à rebâtir de nos mains nues
Pour un futur meilleur fait d'amour sans limites

Et si on effaçait tout comme l'enfant qui,
pour tout recommencer au début s'enhardit,
Essuyant de ses deux coudes l'ardoise pleine

Et dessine de sa petite main certaine
Une esquisse à grands traits sur son ardoise noire
Une fleur blanche éclose symbole d'espoir.

6 commentaires:

Harmony a dit…

Salut, Marie-Ange. Je suis tout à fait d'accord avec toi et "vlam ! passe moi l'éponge"... comme dit la chanson mais je ne me rappelle plus l'auteur... Grosses bises et tous mes meilleurs voeux.
Harmony

Elisabeth a dit…

Et, si ces quelques flocons blancs pourraient purifier quelque peu ce monde bien trop grisâtre et malsain et nous laver de toute cette méfiance et de haine.
Trop beau, la neige, mais fugitive...... comme les rêves.
Une très jolie pensée, Marie-Ange (qui porte bien son nom !) Alors continuons de rêver parmi les flocons et les fleurs blanches....
Elisabeth B.

Anonyme a dit…

J'ai un petit souci pour effacer tout !!!
Disons : ... presque tout !

Amitiés;

Gérard

marie-ange a dit…

merci beaucoup, chères amies de la poésie et du rêve, chacun à sa manière, l'éponge, la neige, ok
quant à toi, Gérard, je te concède le "presque", quoique le "tout" procède d'un choix de facilité! si on pouvait se mettre tous d'accord sur le "presque tout"!
à bientôt marie-ange

ErBer-Sète a dit…

Ma chère petite fée Libellule. Rien ne peut s'effacer de ce qui fut. Tout le mal et le pire du passé a encadré le beau du monde, le bien et le meilleur, nos peines et nos amours. Tout est mouvement et tout recommence autrement. L'on ne peut que souhaiter que le prochain cycle d'évolution voit s'amplifier la prise de conscience de l'humanité afin que le mieux gagne encore un pouce de terrain sur le pire.
A te revoir dans un "présent proche, c'est à dire :
"A bientôt" Raymond B

ErBer-Sète a dit…

J'oubliais : ton sonnet révèle ta délicatesse, une jolie pierre pour l'avenir.
Surtout ne pas l'effacer de l'ardoise.
Raymond B