dimanche 10 janvier 2010

Marais-Verie

Prix spécial du jury
Pour l'ensemble de ses poèmes
Claudie Becques

Il arrive parfois que pour décompresser,
Sur mon lieu de travail à travers la fenêtre,
Je suive du regard jusqu'à voir disparaitre,
L'un de ces échassiers si nombreux à passer.

Son long cou replié, l'oiseau s'en va, pressé,
Rejoindre les marais afin de se repaître,
Dans cet endroit paisible où j'aime aussi tant être,
Il y truve poisson, grenouille ou crustacé.

Au bord de l'eau, statique il sait avec patience
Au milieu des roseaux, déjouer la méfiance
Pour mieux les dénicher, dessous un nénuphar.

Beau héron, je dois là cesser mes rêveries
Et me replonger dans mes paperasseries,
Je te laisse à ta pêche et rejoins... mon cafard !

Claudie Becques

3 commentaires:

Elisabeth a dit…

Mon Dieu - j'espère que le cafard est passé. En tout cas, merci pour tes jolies poèmes - déjà une raison pour ne pas avoir le cafard - aussi la Nature et les oiseaux nous donne de très belles raisons de ne pas en avoir.... Alors, vive la Nature, quand elle n'est pas en colère !
Bises
Elisabeth B

ErBer-Sète a dit…

Bonjour Claudie
Au nord tu vois passer les échassiers, vos hérons et marais, ici au sud, nos étangs et flamants roses. Nos poèmes battant des ailes a travers le ciel de la poésie permettent de nous rencontrer. C'est ainsi que Bien que nous ne nous soyons jamais vus cela fait maintenant quelques années que des liens d'amitiés sont nés entre nous.Aujourd'hui juste une petite pensée portant en son bec un baiser anti cafard.
Raymond Bergerot

C.P.C.G.B a dit…

Et oui on a beau se laisser aller à la rêverie, la réalité nous rattrape toujours.
Heureusement la poésie est là pour nous faire voyager.
Merci pour ce joli sonnet

Roland