vendredi 3 septembre 2010

Spaghettis à l'Autocuiseur


SPAGHETTIS A L'AUTOCUISEUR
(recette poétique)
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C'est un conte d'Italie
Qui naît en Chine-Mongolie.

Il commence par un geste d'huile d'olive,
Une poignée de sel dans deux litres d'eau vive
Et quatre-cent grammes de spaghettis.
Couvercle clos quand l'eau reprend son clapotis.
Arrivent de petits murmures de vapeur,
Et l'histoire s'échappe de l'autocuiseur.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La buée puis la brume s'étirent sous la lune,
Flottent sur la lagune.
Et dansent des rêves de Vénitiens ;
C'est un bateau qui revient
D'ailleurs de loin, à travers l'horizon,
Du pays des Merveilles il tient sa cargaison.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Voilà que la cocotte chuinte,
Quinze tours de toupie ; la flamme est éteinte.
Sept minutes dans l'eau bouillante,
Les Spaghettis seront "al dente".
Déverrouillez sous l'eau froide et égouttez,
Ajoutez sauce, poivre et parmesan gratté.

- "A table".
Le voyage finit ici.
(Marco Polo est déjà assis).


Gérard Comolas 2005


3 commentaires:

Elisabeth a dit…

Excellente petite recette - le 'plat principal' réussi (l''entrée'.... sur le site.... aussi !) Mmmmmmmmmm !
Je vais manger des spaghetti ce soir.
Bises
Elisabeth

Anonyme a dit…

Elisabeth, merci
Grâce à tes conseils je peux mettre mes textes sur mon blog.
Cela vaut bien plus qu'un plat de spaghettis !
Amitiés à tous les amis poètes.

Gérard

ErBer-Sète a dit…

Excellents tes spaghettis. Tu n'as pas donné le secret de ta sauce. Décidément 2005 à été un bon crue pour toi, on attend la suite.
Raymond le poète inconnu dont le nom s'esperdu qui parfois s'esbaudit.