mardi 13 juillet 2010

Réflexion philosophique sur le trou

Je m'empresse de dire que ceux qui pensent que je vais vous parler de l'orifice naturel dont nous sommes tous issus (ce qui met à mal l'affirmation selon laquelle certains seraient sortis de la cuisse de Jupiter) se mettent le doigt dans l'œil.
Je ne sombrerai pas dans le voyeurisme littéraire.

L'autre jour, je devisais avec un pseudo-philosophe, (de ceux qui sont plus intéressés par les questions qu'ils vous posent que par ce que vous pourriez répondre) lequel, tentait de me donner la définition du "trou".

"Un trou" me dit-il, "C'est du vide entouré de matière, exemple : L'interieur du crâne d'un candidat de la Star-académie"
Bon là, malgré l'évidente justesse de son propos, je lui rétorquai qu'il semblerait quand même que certains d'entre eux soient dotés d'un certain QI, certes guère supérieur à celui d'une huitre en période de canicule, mais QI quand même.

Voyant le doute s'insinuer dans son esprit et n'étant pas un adepte de la politique de l'autruche, je décidai d'approfondir le problème en me penchant sur sa théorie.

"Et le trou d'air alors ! avez-vous déjà vu de la matière autour d'un trou d'air ?"
Sa réplique ne tarda pas et il me répondit que l'on pouvait considérer l'air comme de la matière.
A sa réponse j'en déduisis qu'il n'en manquait pas (d'air) et lui proposai de creuser un peu la chose en faisant fonctionner la notre (matière) ... (grise)

Nous sommes donc allés dans mon jardin où il y avait un trou, un vrai de vrai, comme il avait dit, entouré de matière et tout et tout ... et j'y ai jeté devant lui mon sac poubelle (plein) histoire que le vide ne le soit plus et aussi de m'éviter le chemin jusqu'au container.

Donc bien qu'entouré de matière, ça n'était plus du vide ! Conclusion, d'après sa définition, ça ne pouvait plus être un trou.
Je lui proposai ensuite d'aller faire un petit tour afin de laisser le temps à la nature de faire son œuvre et lorsque nous sommes revenus et bien le trou, c'était toujours un trou, avec un truc dedans, mais un trou quand même.

Non mais, on me le fait pas à moi !

3 commentaires:

Elisabeth a dit…

J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous. J'adore cette grandiose histoire de trous - En fin de compte - j'adore les trous - ça donne envie de sauter dedans - mais pt'être il vaut meiux que je m'abstienne........!
En tout cas BIEN TROU...VE !!!!!
A ce soir pour s'asseoir avec la TROU...PE de TROU...BADOURS !
Pardon, Je suis TROU...BLE. Ca doit être les médicaments........
Elisabeth

Anonyme a dit…

Eh bien, en se penchant sur le trou, c'est peu être le plus "vaste" mot de la langue française ... des trous de la sécu .. au trou perdu .....et etc. etc.

marie-ange a dit…

C'est sûr, le trou est très inspirnt et fascinant; surtout quand il est noir, le trou noir, dont la gravité est si grande que la lumière ne peut plus en sortir!
d'aucuns préfèrent le trou normand que l'on nomme gascon si l'on remplace le calva par du cognac,
avant de goûter le trou du Cru qui est, et c'est notoire, un délicieux fromage de Bourgogne au lait de vache... bon,ça suffit, je
n'en jette plus, le trou est comblé! marie-ange