samedi 17 octobre 2009

Reflets de Venise

Venise, double face,
Toi et ton reflet.
Reflets de passion,
Tu es passionelle.
Reflets de portes dérobées,
Tu te dérobes
Dans tes ruelles inondées,
Inaccessible, mystéieuse.
Venise, l'inconnue,
Belle dame masquée,
Secrète et fatale
Qui disparaît dans la brume
Du petit matin.
Quels sont les secrets
Cachés derrière le visage
Coloré de tes façades ?
L'eau coule sur tes marches.
Elle veut te pénétrer.
Elle cherche à te connaître,
Toi et tes secrets.
Elle tourne autour de toi
En remous incessants.
Elle te nargue, te taquine
Et te bouscule.
Tu es chancelante derrière
Le reflet irisé de toi-même.
Venise, la romanesque,
Tu es le reflet éternel
De l'Histoire.
Elisabeth Derwent Bayet

4 commentaires:

Harmony a dit…

J'aime bien ce petit poème charmant sur Venise et son mystère... ça me rappelle pleins de jolis souvenirs. Merci pour ce partage et à bientôt.
Bisous.

Claudie a dit…

Un très beau poème Elisabeth qui reflète tout à fait l'idée que je me fais de ce merveilleux endroit que je ne connais pas, le mélange de mystère et d'Histoire...
Merci. Clo

marie-ange a dit…

Je ne peux que partager ta fascination amoureuse pour cette "ville, qui," selon les mots de R.M Rilke, "encore et encore, là où la lueur du ciel effleure la marée, émerge chaque jour du néant.
Chaque matin doit lui offrir l'opale dont elle s'est parée la veille, ses reflets s'alignent sur les eaux du canal, et elle se souvient des autres fois..."
Gardons vifs les souvenirs
Marie-Ange, une autre passionnée
de Venise

Elisabeth a dit…

Marie-Ange,
Ton commentaire est un véritable poème en lui-même.......
Un plaisir à lire.
Bises
Elisabeth