jeudi 8 octobre 2009

Acrostiche : champignons, cèpes, coulemelles...


C ouleur argentée, dorée, endimanchée saupoudrée de rosée fraîchement tombée,
H abillés différemment, nous y allons gaiement, tout en sifflotant, tranquillement.
A ccompagnés du chant des oiseaux, le soleil, sans vent, est très haut, il fait beau ;
M agnifique tableau coloré aux tons harmonisés bien mélangés, c’est la fin de l’été.
P arfums variés, petite route goudronnée, forêts ratiboisées… tout a été ramassé.
I mpossible n’est pas français et disponible on l’était... et impassible on l’est resté.
G ardons un bon souvenir de cette journée de plaisir, on va partir et quel soupir !
N ature, nature, tu es si pure ! Mets ton armure, le temps soignera tes blessures,
O uverture et Aventure ! Tu as si fière allure, dame nature et trop belle créature.
N ous arrivons en carioca à La Salvetat, village sympa où le fromage guide ses pas
S itué dans la ruelle, un restaurant, très charmant, nous attend et nous interpelle...

C hangement de décor, nous rencontrons Victor et son plan secret qui vaut de l’or
E t après le délicieux déjeuner à La Commanderie, nous voici donc repartis, ravis.
P artout, il y en avait, des rouges tachetés, orangés, mais ils étaient tous mauvais...
E t caché sous l’épais tapis de feuilles colorées et branches cassées, “il” l’a repéré,
S eul, abandonné dans l’immense forêt ensoleillée, un cèpe reposait, il l’a réveillé...

C haleureusement, la petite rivière toujours si régulière descend vers la clairière
O ù la détente et l’andante de sa sérénade enchantent la balade. Quelle galante !
U ne palette de douceur-chaleur et deux brochettes de bonheur-bonne humeur.
L e poète a dit : pas de cueillette, pas d’omelette mais la couette est plus discrète
E t à la nuit tombée, tout redevient secret, le soleil couché, la lune prend le relais.
M atin brumeux, j’ouvre enfin les yeux, au lac de la Raviège, on soutient un siège.
E t nous voilà cahin caha, chemin faisant vers la Fête des Vendanges à Ouveilhan.
L e vide grenier, le grand marché, les groupes folkloriques animaient en musique.
L e fifre, les hautbois, les harmonies d’ici étaient de la partie, et Mon Lapin aussi...
E t après la vision, l’apparition, on est allé chacun de son côté avec son bien aimé.
S urtout... ne sois pas jaloux, Beau Matou car on s’entend vraiment bien sur tout.

Harmony

4 commentaires:

Claudie a dit…

Merci pour cette merveilleuse ballade, j'y étais... et ô combien j'aimais ça !

Une pensée pour les Sétois et les poètes ce soir tout particulièrement.
Clo

Harmony a dit…

Claudie, ce poème a été "conçu" sur le moment même. On balladait en camping-car. Chaque fois que Bernard s'arrêtait pour chercher
"la perle rare" dans la forêt, je voyais tellement de belles choses que je les écrivais au fur et à mesure. Mes yeux découvraient pour la première fois ce magnifique paysage, mon imagination galopait, et une fois rentrés à la maison, cet acrostiche est né... C'est vrai que ce fut un merveilleux week-end et je te remercie de l'avoir partagé avec moi. Gros bisous et à bientôt !!!

Anonyme a dit…

On baladait en camping-car est beaucoup moins poétique qu'on balladait mais orthographiquement plus correct (ou je n'ai pas compris le jeu de mots).

Harmony a dit…

Cher anonyme.
Il n'y a pas de jeu de mots, j'ai simplement oublié un L, en tapant vite, mais dans mon commentaire, "balladait" est correctement écrit. Voilà, j'espère que vous l'avez trouvé à votre goût cette promenade. A+.