Mon amie, ma mère
Fleure ces essences de bois de pin
Moite de brise marine
Senteur des chaudes journées d'été
O ma Charente nostalgique !
Laisse moi maintenant basculer
Dans le clair fouillis de ma tête...
Mes enfants, ma chair
Humez cette fraicheur mâtine
Perlant à petit bruit de la rosée
Senteur des humaines souffrances
Qui nous traversent de vie en vie !
Ainsi nous avons encore
Parlé toute une nuit...
Mon amour, mon frère
Mon impossible compagnon
De quel douloureux pèlerinage
Reviens-tu peuplé d'obscures infirmités ?
Quelle part d'ombre nous abandonne au seuil du songe,
Incapables de nous tenir ensemble
Debout dans la lumière ?...
samedi 5 septembre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Je suis avec toi, même dans le clair fouillis, et la fraîcheur mâtine,même dans la part d'ombre debout invisible près de toi...
R...
J'aime beaucoup, il se dégage une grande sensibilité de ce poème, tu devrais en écrire plus, juste poiur notre plaisir.
Roland
Une senteur bien nostalgique... voire douloureuse mais qui fait un bien joli poème très plaisant à lire. Merci.
Clo
Enregistrer un commentaire