Lorsque viendra le jour des affligeants adieux,
Que le coeur déchiré nous te mettrons en terre,
Nous rappellerons-nous tes dires de naguère,
Sur tes voeux pour demain quand on devient trop vieux ?
Tu te réjouissais de voir les envieux
S'étonner que le temps ne te maltraîtait guère.
Tu répétais : "Jamais devenir grabataire !
Abandonner plutôt ce corps trop odieux !"
Et comme à chaque fois tu réussis ton coup,
Tu sauras bien à temps tirer ta révérence ;
Egoïstes, sur nous nous pleurerons beaucoup.
Oublier le chagrin... Surtout s'en souvenir !
Se réjouir pour toi d'avoir eu cette chance
De vivre aussi longtemps et dignement partir.
Claudie Becques (11/03/09)
3 commentaires:
Joli, Claudie. Dommage que nous ne te connaissons pas 'en vrai'. En tout cas, tu nous fais régaler avec tes poèmes. Continues donc !
Amitiès poétiques,
Elisabeth B
Le plus tard possible, mais mieux vaut partir un peu plus tôt dans la dignité
C'est en tout cas mon avis, peut-être qu'un jour ce sera possible.
Bon il est pas gai ton poème mais il n'est pas négatif, et surtout très bien écrit.
Bises
Roland
Ma tite soeur... un poème qui me va droit au coeur.. qui se questionne sur l'existence, mais à quel prix... entre "égoïsme" et digne Salut.. Il n'y a que toi pour écrire si bien sur autant de sujets variés... J'ai relu ces vers plus d'une fois...
Gros bisous de ch'tite soeur
Nad
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